Indicateurs ODD 5.2 mesurant la violence domestique grave

L’indicateur officiel de violence domestique grave montre un nombre de victimes tellement bas qu’il ne peut pas inciter les responsables politiques à faire quelque chose, ni surtout engager raisonnablement des moyens adéquats.
De plus, la proportion de femmes lésées est minimisée.

Indicateurs ODD 16.1 mesurant la violence grave

L’indicateur officiel prend en compte toutes les infractions de violence considérées comme graves. Il montre le cumul de la violence domestique et de la violence « hors les murs » ou « Non domestique ». Les versions « K2 » de cet indicateur, s’ils extraient les chiffres propres à la violence domestique, considèrent un plus grand nombre de types d’infractions comme étant graves.

Le nombre de personnes subissant des infractions graves est de 2 à 3 fois plus élevé « hors les murs » que « au domicile ». La proportion de femmes lésées »hors les murs », si elle est plus faible que « au domicile », est quand même de deux tiers pour la version K2.1 de l’indicateur.

Indicateur ODD 5.6 mesurant la violence psychologique

Le nombre de victimes de violence domestique est malheureusement sur une tendance ascendante.
La proportion de femmes victimes de violence domestique, aux environs de 75-80%, est en légère mais constante baisse sur la période analysée.
La proportion de femmes victimes de violence « non-domestique », entre 43 et 38%, est aussi en légère baisse.

En l’état, il n’est pas possible de dire la cause de ces baisses. Parmi les hypothèses qui pourraient être retenues, les principales sont:
– au niveau de l’introduction des données dans la SPC, dans la mesure où des infractions plus graves sont enregistrées, est-ce que les infractions de violence psychologique « méritent » d’être mentionnées?
– au niveau des auteurs de type violence systématique, une plainte ou contre-plainte permet de mettre une partie de la charge sur la victime primaire? Ceci pourrait expliquer la baisse plus importante au niveau de la violence domestique.

Indicateurs de victimisation et d’emprise

Pour ces deux indicateurs, une baisse équivaudrait à une amélioration de la situation des victimes. Ce qui n’est pas vraiment le cas. On peut même dire que ce n’est VRAIMENT PAS le cas.